Comptoir grec, puis romain, Sainte Maxime, longtemps appelée la « Petite Corse », attire de nombreux hédonistes, par sa douceur de vivre et la richesse de sa faune et de sa flore. Nous avons testé pour vous une très belle adresse pour y séjourner en famille ou entre amis, dans les villas du carré Beauchêne : Aux Restanques.
Sainte Maxime
De tous temps, le pourtour méditerranéen a subi des invasions diverses. Sainte-Maxime n’échappe pas à ce constat. Au Xème siècle, la ville subira les attaques des Sarrasins, de brigands et pilleurs redoutables venus du nord de l’Europe. Pour se protéger les moines de l’Abbaye Thoronet, seigneurs de Sainte-Maxime, érigeront une tour carrée. Port de transit, le commerce est à son apogée au XVIIIème siècle et l’activité commerciale en provenance d’Italie est florissante. Au pied du massif des Maures, des vignes et des oliviers poussent à foison. Avec l’arrivée du chemin de fer et le développement du tourisme, Saint-Tropez prendra une place prépondérante sur sa voisine. Elle deviendra même le rendez-vous des « Rich and Famous ». Colette, Annabelle et Bernard Buffet, Françoise Sagan et Brigitte Bardot en feront leur port d’attache. La pêche y est riche : dorade, loup, chapon et oursin régalent les tables des nombreux restaurants alentour.
Port Grimaud
La visite de Port Grimaud que l’on appelle aussi Petite Venise est d’une beauté époustouflante et mérite le détour. La prouesse architecturale est due à François Spoerry (en 1966) qui y vivra jusqu’à sa mort, en 1999. Deux mille maisons aux couleurs vives, avec chacune un anneau pour parquer le bateau, offrent un spectacle majestueux. Son église et ses vitraux signés Vasarely incite au recueillement. Faire le tour en barque électrique est essentiel car Port Grimaud se comprend mieux par les canaux. Sur le domaine maritime public, de nombreuses sculptures monumentales balisent le parcours. Luc Besson y a tourné des scènes de son film « 37.2 ».
A Grimaud, l’église Saint-Michel qui date du XIIème XIIIème siècle est du pur roman ; la pierre est du granit que l’on trouve dans la région. Les vitraux de Jacques Gautier ont été posés en 1975. De nombreuses maisons sont en pierre locale : la serpentine. 2 carrières existent : Saint-Tropez et Cogolin. Les grimaudois ont érigé un rempart au XVIème et XVIIème pour protéger le vieux village des attaques étrangères. Le peintre Signac a beaucoup peint la région. Léon Gaumont a terminé sa vie au château des Tourelles. A côté du théâtre de la mer en plein air, des concerts ont lieu tout l’été. Le boulodrome du prince Bertil, roi de Suède, a aussi ses adeptes. A voir également, le château Jean de Cossat seigneur de Grimaud au XIème siècle et qui créa le port de Saint-Tropez. Leur histoire commune est indéniable : Saint-Tropez pour sa face maritime et Grimaud pour sa face terrienne et agricole. La famille Castellane fut l’une des plus influentes.
En bord de mer, le casino Barrière vous tend les bras. Dès 1929 il a vu défiler toutes les stars de l’époque comme Mistinguett et Maurice Chevalier. On célèbre la fête du mimosa chaque février. Bar dancing en 1922, le Miramar est l’oeuvre de l’architecte René Sarde. Sur la place Louis Blanc la maison de Guy de Maupassant fait face à un pin parasol centenaire. Faites un tour par la pâtisserie boulangerie Coulomb : une institution. Dégustez une maximoise. Son créateur Charles Pierrugues a eu la révélation durant l’épiphanie : brioche fruits confits frangipane crème noisette et amande. Un délice. Le marché couvert date du début du XXème. Sur la place du même nom chaque jeudi on trouve sur les étals les produits de la région. Le festival « les Grimaldines » art de la rue et musique du monde a lieu chaque année (du 16/07 au 6/08 cette année).
Les tables en vue de Sainte Maxime
Au café Telline sur le bord de mer Jean-Claude Paillard ravira vos papilles avec ses créations; Ex: en entrée, la brandade de morue au pistou ; en plat : le filet de muge au safran risotto aux légumes ; en dessert : crème brûlée à la pistache. Pour dîner le Bistrot de Louis est un bon choix : en entrée : soupe de poisson maison ; en plat : filet de cabillaud pomme de terre grenaille et ratatouille ; en dessert : glace yaourt et fruits rouges. Un régal ! La Badiane où officie le chef Geoffrey Poesson est également une table très en vue.
Visite d’une oliveraie dans la région
La visite de l’oliveraie « domaine la Pierre Plantée » est une promenade parmi 3.800 arbres de 14 variétés différentes:14 huiles sur 14 ha ! L’assemblage se fait avec le ramassage de 3 variétés dans la journée. Que ce soit la bouteillan (huile poivrée) la grossane (huile sucrée pour la pâtisserie) l’aglandau (la verte au goût d’artichaud cru). Ce n’est en fait que 3 % de la consommation française. On est face aux gorges du Verdon qui culminent à 1.000 m d’altitude. La production confidentielle se retrouve sur les tables des célèbres restaurants de la région comme la Messardière, l’Amiral et la Belle Aurore. Un gage de qualité.
Séjourner à Sainte Maxime
Pour séjourner je recommande vivement les confortables villas du Carré Beauchêne « Aux Restanques », Créées il y a 28 ans par Richard Green, anglais francophile tombé littéralement amoureux de l’art de vivre à la française. Commercialisées par Madame Vacances, ces 15 villas avec jardin et piscine privée proposent un séjour à la carte. Chacune est dotée de 3 chambres avec salle de bain vous vous y sentirez comme à la maison. Chaque matin un petit déjeuner continental vous est livré à domicile (thé, café, pain, beurre et viennoiseries ). Il est possible également de faire appel à un cuisinier pour des repas privés. Le leitmotiv Aux Restanques : la satisfaction du client est présente dès votre arrivée. Donuts, gâteaux et fruits à volonté. Golf illimité jusqu’à 18 ans. Aujourd’hui le catalogue de Madame Vacances est riche de 80 destinations en France : mer, montagne et campagne.
Prix : à partir de 2290 € la semaine (en septembre par exemple).
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