Vous vous êtes sans doute posé la question à maintes reprises: Quelles sont les destinations touristiques les plus chères ou les moins chères dans le monde ? Une étude récente y répond et révèle que les prix ont grimpé dans 70% des pays en 2012.
> Les fluctuations les plus fortes.
. Au niveau des plus fortes variations de prix, l'étude HPI, menée par hotel.com, nous révèle quelques surprises. Les hausses de prix les plus importantes ont été constatées en Australie, en Amérique latine, aux Etats-Unis et dans les grandes villes d'Asie. C'est l'Europe qui remporte la palme de la destination proposant les meilleures offres avec des prix maintenue par rapport en 2011. Sur les 120 villes du classement, 75 ont vu leurs prix augmenter, quand 5 d'entre elles se sont maintenues et 40 ont vu leurs prix baisser.
> L'Europe de vient raisonnable, sauf capri et Monaco.
. En Europe on constate une baisse des prix à peu près partout, sauf dans les villes ou stations balnéaires ou de montagne très demandées, où la demande est restée plus forte que l'offre. La crise de la zone euro a globalement contribué à la chute des prix, même si, par exemple, les prix en France sont restés assez stables : Paris et Cannes enregistrent une hausse de 1% pour atteindre respectivement 127 € et 135 € le prix moyen de la nuit, quand Biarritz, chute de 3% (113 € la nuit).
La Méditerranée remporte la palme avec l'île italienne de Capri qui reste la destination la plus chère d'Europe avec une hausse de 11% et un prix moyen de 241 € la nuit. D'autres destinations de bord de mer ont également connu une belle hausse en 2012: Monte Carlo a bondi de 8% à 185 € la nuit, ce qui la positionne en 6è place du classement général des prix. En général, les prix des stations prisées ont chuté, comme en Espagne: Albufeira (-7% à 77 €), Marbella (-6% à 113 €) et Alicante (-5% à 69 €).
> Le haut du podium pour Oman.
. Après un début d'année 2011 mouvementé, la confiance est revenue dans certaines parties du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord en 2012, permettant aux hôtels de revoir leurs prix à la hausse avec le retour des touristes. Muscat a conservé son statut de destination la plus chère pour les voyageurs de la zone euro, avec un indice HPI ayant connu l'une des plus fortes hausses : + 16 % à 252 € la nuit. Dubaï, la destination la plus prisée de cette région du monde, a vu ses taux de remplissage augmenter, faisant du même coup grimper de +16 % le prix d'une nuit qui se chiffre à 161 € grâce à l'ouverture d'hôtels très haut de gamme.
> Les taux de change profitent aux Etats-Unis.
. Les Etats-Unis sont devenus nettement plus chers pour les voyageurs de la zone euro en 2012, avec des hausses de prix sur les 15 destinations incluses dans le rapport HPI. Une croissance à deux chiffres due à la reprise économique et à l'augmentation du nombre de voyageurs étrangers et américains venus pour affaires ou pour le tourisme. La palme de la hausse revient à San Francisco, qui bondit de 20 % à 137 € la nuit, soit la deuxième hausse la plus forte du classement HPI. Vient ensuite Miami qui la talonne avec +19 % à 136 €. Chicago et Seattle ont toutes deux vu leurs prix augmenter de 15 % pour atteindre respectivement 133 € et 125 €.
Partout aux Etats-Unis l'on peut constater de fortes hausses. Des destinations de vacances très prisées ont suivi cette tendance, comme: Key West (+17 % à 168 € la nuit), Fort Lauderdale (+14 % à 112 €), Orlando (+11 % à 76 €) et La Nouvelle-Orléans (+10 % à 109 €). D'autres villes très touristiques et particulièrement prisées des européens ont également connu une embellie. Les principales villes du nord-est des Etats-Unis , Boston bondissant de 15 % à 165 €, Washington DC de 8 % à 136 € et New York de 6 % à 189 €. New-York est la destination américaine la plus chère, occupant la 4e place du classement et s'affichant comme la préférée des touristes français en 2012.
> L'Asie en demie-teinte.
. Parmi les villes principales, Hong Kong a bénéficié d'une hausse de 9 % de son prix moyen par nuit pour atteindre 152 €. Singapour s'aligne sur ce tarif à la faveur d'une augmentation de 5 %. Séoul a de son côté enregistré une hausse supérieure avec 11 % et 123 € tandis que Taipei a progressé de 7 % à 106 €. A l'inverse, Hanoï et Phnom Penh ont vu leur prix chuter de 6 % pour atteindre respectivement 44 € et 43 €, les deux tarifs les plus bas du HPI. Partout ailleurs, en Asie, surtout dans les spots les plus touristiques, le bilan est plutôt mitigé. La station balnéaire la plus populaire de Thaïlande, Pattaya a vu son prix hôtelier moyen augmenter de 10 % pour atteindre 59 € la nuit, tandis que celui de Bali , en Indonésie, a enregistré une hausse de 6 % avec 106 €. A l'inverse, en Malaisie, à Langkawi, il a perdu 10 % à 125 €, soit la deuxième baisse la plus rapide du HPI, celui de Goa, en Inde, a reculé de 7 % à 69 € et de 3 % à Krabi (Thaïlande) à 75 €.
. Au Brésil, la demande supérieure à l'offre a conduit les voyageurs à payer 16 % plus cher leur séjour à Rio de Janeiro avec un prix par nuit de 213 €, ce qui positionne la ville à la 3e place du classement en termes de prix. Alors que Rio se prépare à accueillir en 2014 la Coupe du monde de football et, en 2016, les Jeux olympiques, il sera intéressant de surveiller dans les années à venir l'effet de ces deux événements d'envergure mondiale sur des tarifs hôteliers moyens déjà élevés. Au Mexique, la station balnéaire de Cancún a enregistré une hausse de 25 % de son prix, qui est la plus élevée du rapport HPI. La nuit y a coûté en moyenne 138 €, contre 87 € pour la ville de Mexico qui subit, quant à elle, une hausse de 15 %.