Anciennement sous le pavillon de la chaîne Mercure, l’hôtel Jules arbore désormais les couleurs du groupe GLA Hotels. La métamorphose est complète avec un design et un esprit résolument contemporains. Dommage qu’il reste ici et là quelques défauts, en particulier un manque d’espace… Visite guidée !
Situé au 49 de la rue La Fayette, dans le 9ième arrondissement de Paris, l’hôtel Jules est à mi-chemin entre l’Opéra Garnier et le quartier des antiquaires, à quelques pas des grands magasins. Sa façade, typiquement haussmannienne, renferme un petit trésor de design.
> Design contemporain et vintage
. La décoration intérieure a été imaginée par les architectes Tristan Auer et Fréderic Sicard. Le concept : mêler design contemporain et éléments vintage. Baigné de lumière, le très beau lobby arbore ainsi sol dallé de marbre, murs tendus d’une toile de Jouy et mobilier classique avec de confortables fauteuils et de petites tables basses en bois.
. Réparties sur 6 étages, les 101 chambres s’avèrent de petites tailles. Les chambres standards sont même étonnamment minuscules : de 13 à 15 m² seulement ! Mais il vrai que nous sommes à Paris, bien connue pour la petitesse de ses chambres d’hôtel. Compter 25m² pour les chambres Deluxe et 35m² pour les 6 junior suites. Heureusement, la décoration apporte une vraie chaleur avec des tons beiges, ocre et chocolat. Le mobilier aime aussi surprendre avec lampes design ou grande malle abritant le minibar dans les junior suites.
> Quelques regrets
. Les salles de bains offrent elles aussi un espace très réduit mais elles n’en demeurent pas moins fonctionnelles. On apprécie notamment le mariage entre un vieil évier vintage et des robinets contemporains. Autre petite trouvaille : cet effet de lumière qui permet tantôt de se regarder dans le miroir, tantôt de voir à travers, dévoilant une photo de pin’up.
. Reste que l’hôtel Jules souffre globalement d’une architecture alambiquée : les couloirs s’avèrent particulièrement étroits et les simples croisements ne sont guère facilités. L’escalier menant vers la salle du petit-déjeuner oblige également à baisser la tête, la faute à un plafond bien trop bas. Autre regret : la salle du petit-déjeuner, aveugle. Si les architectes ont fait le maximum pour animer l’espace, les lieux manquent d’air et de lumière du jour. Entre espace et décoration, tout dépendra donc de vos priorités!