Une adresse secrète à Paris, près de la Tour Eiffel, un petit coin de Paradis à Saint Tropez, voilà ce que les hôtels SEZZ vous proposent. Quand le service hôtelier personnalisé se pare de design contemporain, le concept du boutique-hôtel se métamorphose en chic dernier cri.
> Le rêve d'un homme atypique.
. Shahé Kalaidjian, Arménien de Beyrouth, éduqué à Londres, voyageur au long cours est un hôtelier atypique qui passe avec désinvolture de l’arménien au français et de l’arabe à l’anglais tout en évoquant ses tours du monde. A dix-huit ans, après une longue hésitation, il décide de devenir hôtelier. Le goût des autres, des rencontres, y est sans doute pour beaucoup. Au King’s College à Wimbledon, la routine l’ennuie. Il multiplie les petits jobs et se retrouve finalement dans une business school à vocation hôtelière. Il enchaîne les stages qui le conduisent du Selfridge’s en tant que sommelier, jusqu’au Maxim’s de Roissy-Charles-de-Gaulle. Après deux expériences hôtelières, dont l'ouverture et la direction du Pavillon de Paris 4* près de la Place Clichy à Paris, Shahé Kalaidjian a envie d’un nouveau projet, plus personnel. Ce sera, cette fois-ci, dans le 16è arrondissement où un hôtel est à vendre avenue Frémiet. Séduit par l’atmosphère étrange du lieu, il l’achète en 2002 et décide de pousser plus loin son idée d'hôtellerie du 21è siècle. "Le luxe, aujourd’hui, c’est l’espace et le service", affirme-t-il…
> Rencontre du deuxième type…
. L’espace, il va en confier l'organisation à Christophe Pillet et, avec lui, va surtout s’attacher à le démultiplier, à en accentuer le caractère "parisien", à le rendre fluide et vivant, à l’ouvrir autant sur l’extérieur que sur l’intérieur, comme une enveloppe sécurisante. La liberté du regard, comme une sorte d’immatérialité étonnamment contemporaine fera le reste…
Rencontre imparable que celle de Shahé Kalaidjian et de Christophe Pillet tant l’un et l’autre ont su s’accorder pour matérialiser un hôtel hors norme, à la "parisianité" affirmée, sans folklore, et dont la contemporanéité s’inscrit dans l’énergie de la tradition et de la projection.
> Le service revisited.
. Le service, Shahé Kalaidjian va le personnaliser à l’extrême, réinventant en quelque sorte le concept de “butler”. Ce qui était amorcé au Pavillon de Paris est enfin abouti au Sezz. Avec la suppression de la sacro-sainte réception, l'entrée est devenue un lobby. Le visiteur est accueilli par celui ou celle qui, pendant toute la durée de son séjour, s’occupera de lui. Répondant à toutes ses demandes et le conseillant sur tous les services (restaurants, taxis, sorties, rendez-vous, communications, shopping, besoins particuliers…). Un seul interlocuteur, toujours le même, aucune hésitation, aucune erreur, rapidité, facilité, confiance, disponibilité… du service !
> Gris comme Paris.
. Habillée d’une myriade de gris, depuis le bitume et le grès jusqu’au zinc et en passant par la pierre, Paris ne joue pas de l’affirmation péremptoire, mais de la subtilité. Au Sezz, Pillet va, lui aussi, jouer du gris et de la même subtilité. Une enveloppe intérieure minérale, toute de pierre que viennent ponctuer des parquets très sombres, un éclairage savamment dosé et les taches de couleur d’un mobilier intégralement dessiné pour Sezz, mais qui évite le piège de la collection et joue le jeu de l'originalité, au gré des coups de cœur. D’emblée, le décor est posé, la maison est parisienne, intemporelle, absolument contemporaine et lovée dans une continuité imparable. Avec, partout, des traversées, des échappées, rien qui bloque le regard, mais surtout un constant sentiment d’intimité.
> Design et technologie de pointe.
. Après 3 ans de travaux, l’hôtel Sezz 4* a ouvert ses portes en 2005 combinant le design contemporain à la dernière technologie, pour donner naissance à un nouveau concept hautement personnalisé où règne l’authenticité des matériaux nobles et naturels. Des meubles dessinés spécialement mais aussi des luminaires créés sur mesure et faits à Murano combinés à des notes contrastées, créent une atmosphère cosmopolitaine et zen. De-ci de-là, de grands vases majestueux pour donner l’échelle des lieux. Deux salons et une salle de réunion ponctuent le rez-de-chaussée. Dans les salons, deux confortables canapés qui évoquent imperceptiblement McKintosh, pour mieux s’isoler. Et puis, des rouges et des verts très mesurés, des bois texturés, comme pétrifiés, des cuirs très sellerie, pour magnifier les gris de la pierre de Cascais.
> Des cocons sur les toits de Paris.
. Viennent les 26 chambres et suites, issues d'un exercice subtil qui fait passer la pierre de la brutalité au raffinement. Comme des cocons au cœur desquels les meubles sont posés, la pièce centrée autour du lit pour en faire le tour. Le bois des parquets très sombres et les portes des placards peints jouent avec la lumière, au fil des heures et même des saisons. Et à nouveau, un éclairage étudié et mesuré, les taches de couleur d’un mobilier très actuel, des tapis profonds, des rideaux élégants, des écrans plats… et les draps, les plaids, le linge, dans des cotons et des laines de grande qualité. D’une chambre à l’autre, les salles de bains se vivent différemment. Ouvertes ou fermées, elles autorisent, par transparence, cette liberté du regard si chère à Christophe Pillet. D’autant qu’au-delà des larges baies, le ciel, la Seine, les toits de Paris et la Tour Eiffel attirent l'œil encore plus loin…
> Une envie de sud…
. Quand Shahé Kalaidjian jette son dévolu sur Saint Tropez pour ouvrir un second hôtel, ce ne sera pas par nostalgie du "St Trop'" de sa jeunesse, des fêtes bling-bling sans début ni fin, des parades bruyantes sur le port… Ce sera celle de la presqu’île préservée, où la mer et le ciel épousent la terre et la vigne. Celle, découverte hors saison, d’un village à la beauté confondante. Celle, sous de factices apparences, d’une histoire picturale, littéraire, musicale, cinématographique incomparable. C’est dit, l’hôtel sudiste de Shahé prendra place à Saint-Tropez, à l’écart du bruit et de la fureur. Dès lors, la recherche s’organise. Sur la route des Salins, un vieil hôtel défraîchi, posé sur un hectare verdoyant est à vendre. Il plonge, achète, réfléchit à un hôtel dont l’esprit correspondrait à ce qu’il a vu en Asie et nulle part ailleurs. Un lieu de douceur et de sérénité où la végétation serait omniprésente sans être envahissante, où l’espace et le service règneraient..
> Un 5* alliant charme et design…
. Aujourd’hui, le rêve sudiste du propriétaire est accompli, Le Sezz Saint-Tropez à ouvert ses portes, à l’image exacte de ce qu’avait souhaité son concepteur. Un hôtel 5* de 35 chambres et 2 dépendances/suites, simple, calme, paisible, qui évoque immédiatement sinon une maison de famille, du moins une maison de vacances. Avec, une fois encore, l’ensemble des éléments qui le constituent entièrement créés, absolument nouveaux, mais résolument intemporels. Hôtel design mais de charme, réconciliation entre la rigueur et l’invention de l’un avec la chaleur de l’autre. A l’intérieur des chambres/maisons l’architecture offre une haute et vaste courbe culminant à 5 mètres et conclue par une immense baie vitrée.
> Fraîcheur et légèreté.
. Le sol est fait d’un grand dallage de pierres appareillées et les murs sont en béton structuré, le tout apportant la fraîcheur indispensable en été, alors que le cuir et le bois du mobilier dispensent une atmosphère chaleureuse. L'immense baie vitrée est tendue de voilages légers, translucides qui préservent l’intimité et qui flottent au gré du vent, jouent avec les ombres portées des arbres environnants. Lits, tables, sièges… tout a été créé sur mesure pour le Sezz Saint-Tropez, à son image, partie essentielle de son identité très contemporaine, avec des lignes très pures, des matières nobles mais discrètes. Et ce qui vaut pour les chambres, les maisons, vaut également pour les espaces communs, les bords de la piscine, l’accueil, le spa et le restaurant. Chaque espace joue de la correspondance entre formes et matières et de la lumière provençale dont on retrouve, la nuit venue, la légèreté et la densité, avec une vue exceptionnelle sur la nature où que l’on se trouve au Sezz Saint-Tropez”.
> Christophe Ponceau, le 3è homme.
. C’est un pays magique. La terre, l’air, le climat, l’ensoleillement, tout est réuni ici pour que la nature s’expose dans toute sa richesse, dans toutes ses exubérances. Dès l’arrivée, le visiteur est saisi par les senteurs entêtantes dégagées par les grands eucalyptus et d’éléagnus pris dans une prairie de fines graminées jaunes. Le ton est d’emblée donné, nous voici au cœur d’un paysage surprenant. Chaque chambre possède son propre jardin. Une vaste pelouse isolée du reste du monde par une haie d’arbustes denses, au feuillage bleuté, ponctués de mimosas aux tonalités différentes. Au cœur de l’ensemble, la piscine bordée d’une ligne de palmiers, l’affrontement de l’ombre et de la lumière. Seule rupture volontaire avec le paysage, le spa. Pour y accéder, un petit jardin exotique avec, à l’intérieur, un jardin calme et propice à la détente, à la sérénité, à l’abandon. Pour le jardin, le paysagiste Christophe Ponceau, a joué ici de la luxuriance et de la discrétion, de la richesse et de la simplicité, de l’ordre et de l’aventure, apportant une réponse au vieux débat entre nature et culture… Une belle réussite !