Malgré de nombreuses tentatives de renflouement, la compagnie sud-africaine Comair, qui assurait les vols domestiques pour de nombreuses compagnies aériennes internationales comme British Airways, cesse toute activité !
Un communiqué de presse de la compagnie aérienne cite l’un des BRP, Richard Ferguson, qui a déclaré qu’avec ses deux marques aériennes, British Airways (exploitée par Comair) et kulula.com, sa part de marché, sa flotte d’avions modernes, ses employés expérimentés, ses canaux de vente et de distribution, Comair était une entreprise intrinsèquement viable. « Malheureusement, malgré tous leurs efforts, les BRP n’ont pas été en mesure d’obtenir le capital nécessaire à la reprise des activités de la compagnie aérienne.
« Nous avons fait tout notre possible pour obtenir le financement, mais comme nous n’y sommes pas parvenus, nous n’avons eu d’autre choix que de déposer le bilan. C’est un jour extrêmement triste pour l’entreprise, ses employés, ses clients et l’aviation sud-africaine. » adéclaré M. Ferguson. » les employés et les clients de la société qui détenaient des réservations ou à qui l’on devait des remboursements deviendraient désormais des créanciers de la société ».
Tshifhiwa Tshivhengwa, PDG de TBCSA, déclare que la nouvelle de la faillite de Comair est très inquiétante et dévastatrice pour les membres de la chaîne de valeur du tourisme.
« La liquidation de Comair signifie que nous aurons désormais moins de capacité aérienne au niveau national et dans la région, ce qui est problématique pour la reprise du secteur du tourisme. Cela va également énérer des goulets d’étranglement qui affecteront la disponibilité des sièges et, en plus de l’impact sur l’industrie de l’aviation, le coup semble devoir se répercuter sur les sociétés de location de voitures et même sur certains services d’hébergement si la capacité n’est pas augmentée à court terme, a prévenu Tshivhengwa.
Otto de Vries, PDG de l’Association des agents de voyage sud-africains (Asata), s’est dit très déçu que le secteur ait perdu un pivot essentiel de l’aviation qui opérait depuis 70 ans sur le marché sud-africain. « Cela dit, mes préoccupations immédiates concernent les engagements qui avaient été pris et les promesses de remboursement et de protection de l’argent des passagers », a déclaré De Vries. « Ma question est double : que font les autres compagnies aériennes pour aider en termes de remboursement ? ». CQFD !