Créé en 2000, par Franck Rainierie, un dominicain visionnaire, le Golf de la Cana se situe à 10 mn de l’aéroport de Punta Cana, dans un complexe regroupant des villas de luxe, plusieurs hôtels et un espace golfique de 45 trous de tout premier ordre. Accompagné de personnalités de renom comme son compatriote couturier Oscar de la Renta et le crooner espagnol à succès Julio Iglesias, il construisit ici le premier Resort haut de gamme de Punta Cana.
Je vais enfin jouer un parcours qui pour moi représente l’idée que l’on se fait du golf sous les tropiques : pouvoir taper des balles en bord de mer.
Le club House situé sur la plage est actuellement en travaux et la cabane du starter l’a provisoirement remplacé… Le practice propose de bonnes balles Nike pour s’échauffer et le putting green est bien plus roulant que les greens du parcours…
Pour maximiser les trous en bord de mer, notre choix s’est porté sur une combinaison des 2 neufs trous Tortuga + Arrecife.
Le tracé est à nouveau à mettre au crédit de PB Dye qui a réalisé ici un des plus long parcours des Caraïbes. Plus d’une dizaine de trous avec vue sur l’Océan et 4 trous à jouer au bord d’une eau turquoise.
Golf la Cana Tortuga :
D’emblée on reconnait la patte de PB Dye ; des ondulations sur les fairways, beaucoup de « waste bunker » et bunker ainsi que des greens avec de gros dénivelés et différents plateaux. La première difficulté arrive au trou n°2, un par 4 de 385 m, qui oblige la réalisation d’un gros drive pour avoir, en deuxième coup, un club pas trop fermé pour attaquer un green collé à un profond et long bunker.
Le trou n°3 est un par 3 défendu de front par de l’eau et surtout à l’arrière par une dizaine de bunkers. Donc ici c’est le green ou rien ! Car faire une sortie de bac avec l’eau derrière le mat n’est pas des plus facile.
Le trou n°4 est un par 5 qui nous emmène vers la mer, de petits ilots verts au milieu d’un vaste waste bunker servent de piste d’envol. Pas la peine de penser à prendre le green en deux, une bonne régul sera déjà bien.
Le trou n°5 c’est le Graal. J’y suis. Trois jours que j’attends de pouvoir jouer ce trou au raz de la plage et de son eau turquoise. Je m’empresse d’attraper mon portable pour prendre plusieurs photos… L’excitation passée, le choix du club et de la ligne est primordiale pour attraper ce green. Quand le green-keeper a la mauvaise idée de mettre le drapeau complètement à droite il faut alors jouer l’eau pour que le vent ramène la balle sur le mat. Mieux vaut raisonnablement envisager la sécurité, mettre sa balle au sec et accepter de prendre 2 ou 3 putts…
Le trou n°6, le seul handicap 1 de l’aller, est un long par 4 de 400 m nécessitant une très bonne mise en jeu pour prendre le green en 2.
Le trou n°7 est le trou signature de l’architecte. Un court dog-leg gauche à angle droit. Ici le départ, le fairway et le green en volcan sont comme un archipel de vert au milieu d’une mer de sable. Là, PB Dye a interdit au golfeur le droit de couper le virage. Des palmiers et pas loin de 21 bunkers protègent jalousement l’endroit ! Il l’appelle affectueusement “heckle birnie”, un terme écossais pour “purgatoire de golfeur”…
Le trou n°8 est un par 5 sans grand piège, attention cependant à la vingtaine de bunkers qui jalonne ce léger dog-leg droit.
Le trou n°9 quand à lui est un long par 4 tournant à gauche obligeant le survol du waste-bunker pour couper le dog-leg. L’attaque de green est tout sauf facile, car celui ci est posé en haut d’une petite colline.
Le retour.
Golf la Cana Arrecife :
Une petite baisse de stress sur le trou n°10 qui ne présente aucune difficulté particulière.
Le trou n°11 fait à nouveau parler la longueur de jeu, dog-leg et pièce d’eau exigent beaucoup de précision.
Le trou n°12 est un petit par 3 en île de 120m, il me fait penser au mythique trou n°17 du Player Championship créé par le père de PB Dye.
Autre par 3 sympa du retour : le trou n°14, avec sont green lové à près de 200m derrière d’imposants talus. Un gros coup de fer pour certains ou d’hybride pour d’autres…
Le trou n°15 est un par 5 facile pour qui saura le jouer sans l’agresser et éviter de tomber parmi les 25 bunkers semés tout au long du trou.
Le trou n°16 est le plus long par 4 du parcours, 410m face au vent dominant qui se termine presque sur la plage.
L’enchaînement des deux derniers trous longeant la mer est à couper le souffle, du vert, du turquoise, des palmiers… Tous les ingrédients de la carte postale sont là !
Sur le trou n°17 la mise en jeu ne pose pas de problème, le deuxième coup, lui, est plus délicat car le green en haricot est assez étroit en plus d’être bien défendu par plusieurs bunkers et un avant green surélevé par des berlinoises.
Le trou n°18 est un par 5 de 500m toujours le long de l’Océan. C’est le deuxième coup qui pose problème sur ce trou car jouer au milieu du fairway est automatiquement sanctionné. Il est impératif de se placer : ou tout à gauche, ou tout à droite. Prendre conseil auprès de son caddie sera judicieux…
Conclusion :
C’est un pur plaisir de jouer ici. L’entretien et le tracé sont fantastiques. Très peu de trous sans intérêt. Pouvoir driver les pieds presque dans l’eau est un pur régal. C’est pour des parcours comme celui-ci que l’on vient en République Dominicaine. Il est adapté à tout type de joueur. Pour ceux à qui il manque un peu de longueur ne pas hésiter à partir des blanches ou des bleues, le plaisir restera intact et la balade encore plus belle…
Tarif : 165 $ (Droit de jeu, voiturette, practice, quelques boissons, caddie obligatoire rajouter 25$ par voiturette)
Exemple de prix pour un sejour golf dans le Resort de La Cana chez Parcours & Voyages ici
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