Situé dans le complexe hôtelier du Barcelo Bavaro, à 10 km de l’aéroport de Punta Cana, il est également l’œuvre de PB Dye. Ici aussi les installations sont de qualité. Une agréable zone d’entrainement, un joli club house et un practice large et long qui longe le trou n°1. Seul petit reproche, si votre seau de 80 balles ne vous suffit pas il vous en coûtera une petite marche pour retourner au club house faire le réapprovisionnement…
Bien que situé, à peine, à 500 m de la mer, le parcours n’offre, paradoxalement, pas de vue sur l’Océan, mais sur une mangrove luxuriante agrémentée de 25 lacs et 122 bunkers. Beaucoup trop d’occasions à mon goût de tomber dedans ! L’entretien du parcours est parfait, les greens roulent bien et les fairways sont excellents.
Ici, le tracé réclame une attention de tous les instants. Si le trou n°1 se fait sans douleur, la piste se rétrécit drastiquement par la suite. La mise en jeu doit impérativement sortir en ligne. Privilégiez la précision à la distance. Malheur aux « slicers et autres hookers » qui en seront quittes pour remettre une balle. Car ici, si vous n’êtes pas sur la piste c’est que votre balle barbotte avec les tortues d’eau ou joue à cache-cache dans la jungle ou dans cette méchante salade qui borde certains fairways… Il est d’ailleurs impératif de prévoir un petit stock de balles si vous souhaitez pouvoir terminer la partie…
Les trous s’enchainent sans se ressembler, des dog-legs à gauche, à droite. Les greens sont magnifiquement protégés par des buttes et bien sûr des petits bunkers sournois comme sur les trous n°4 et n°5.
On fini l’aller par un magnifique par 3 en île, avec un green en forme de trèfle assis sur une butte et, pour tout arranger, un petit vent contre vous fait douter du choix du fer… Comme pour le trou n°18, PB Dye a choisi d’agrémenter les pentes des avant-greens par de magnifiques berlinoises que j’ai eu la désagréable occasion de tester. Un peu court sur l’attaque du trou n°18, voilà ma balle qui rebondit sur ces madriers pour repartir 30 mètres en arrière….dans l’eau.
Le retour est comme l’aller : très « tricky » sauf au trou n°11 où, on peut le souligner, il n’y a pas d’eau, ni à droite ni à gauche… Les trous n°12 et 14 sont de très jolis par 3 bien défendus, vous l’aurez deviné, par des pièces d’eau.
Si vous possédez encore quelques balles au fond de votre sac le magnifique enchainement des trous n°17 et 18 saura vous les soutirer. En effet, le n°17 est un dog-leg droit de 400 m, il faut réaliser une bonne longue mise en jeu pour pouvoir attaquer en deux un green entouré d’eau…
Pour finir, le trou n°18 nécessite un dernier survol de 150m au dessus du lac, pour ensuite attaquer un green en presqu’île. Vous pourrez alors aller confesser tous les jurons et blasphèmes aboyés sur le parcours où déposer une petite prière à l’Eglise installée à la sortie de ce dernier, pour rejouer un jour (pourquoi pas…), The Lakes avec une seule balle dans votre sac !
Conclusion :
Le tracé est magnifique, la végétation tropicale omniprésente nous dépayse mais l’architecte a pour moi légèrement abusé des obstacles d’eau rendant la partie trop difficile pour les joueurs d’index supérieur à 24. Seule solution revoir ses prétentions et partir des blanches ou au maximum des bleues. Pour les autres il nécessite une justesse de jeu permanente. Ici ce ne sont pas des vacances, il faut être concentré sur chaque coup… Si vous faites une bonne partie vous l’adorerez, sinon vous l’aurez dans le nez…
Tarif : 140 $ (Droit de jeu, voiturette, practice, quelques boissons, caddie non obligatoire)
Si vous logez sur place, l’hôtel Barcelo Bavaro, annonce un green-fee offert toutes les 2 nuitées mais ce n’est pas totalement exact, il vous faudra débourser 50 $ par personne pour la voiturette qui est obligatoire… CQFD.
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