A l’occasion d’une visite de la capitale japonaise, nous avons eu l’occasion de faire tester trois hôtels par nos meilleurs spécialistes. Aujourd’hui, nous vous présentons le Palace Hotel Tokyo 5*, une référence historique et un must à Tokyo, garantie d’un séjour réussi.
Le Palace Hotel Tokyo
Un hôtel donnant sur les jardins du Palais Impérial ? Rare. Quand, en plus, l’établissement propose des balcons, dans une ville qui en compte si peu, c’est encore plus sélect. Le Palace Hotel Tokyo, un écrin 5 étoiles situé en plein cœur de la capitale nipponne, a une longue histoire. En 1961, année de son inauguration, le bâtiment compte une dizaine d’étages. Son habillage est alors granitique. En 2009 la direction décide d’un sérieux lifting et les travaux vont prendre quatre ans. Aujourd’hui, l’hôtel est sans conteste l’un des plus majestueux de la mégapole tokyoïte.
D’immenses blocs de pierres reprenant ceux qui entourent le Palais impérial soutiennent l’entrée principale. Une fois dans le hall, une flamboyante composition florale et des tableaux contemporains d’artistes japonais donnent le ton : sobriété et minéralité. L’hôtel multiplie dans tous les recoins de subtiles notes rappelant les quatre saisons. A l’œuvre, l’architecte Terry McGinnity.
Les chambres du Palace Hotel Tokyo
Le Palace Hotel Tokyo compte 290 chambres, toutes offrant une vue dégagée sur le quartier d’affaire Marunouchi dont les tours rivalisent de modernisme. Les chambres « deluxe », d’une surface de 45 m², sont cotonneuses à souhait. La salle de bain est insérée dans l’espace par le biais d’une simple baie vitrée. Le balcon, allumé la nuit grâce à une petite lanterne d’inspiration traditionnelle, donne à l’ensemble un esprit tamisé en contradiction avec l’agitation citadine de la skyline.
Les restaurants du Palace Hotel Tokyo
C’est une tradition japonaise : les grands hôtels proposent tous une multitude de restaurants. Ceux du Palace Hotel Tokyo, au nombre de dix, offrent une variété infinie de cuisine. Le Crown offre des plats français, l’Amber Palace des spécialités chinoises et le Wadakura les trésors de la gastronomie japonaise.
Le terme d’expérience sensorielle, entendu mille fois, prend ici une épaisseur particulière. Tous les mets (on en compte une dizaine au total) jouent sur la notion d’équilibre. Equilibre des sens (piquant, amer, doux) équilibre des couleurs, équilibre des cuissons. Dans chaque plat, les contradictions s’effleurent. Poisson cru relevé d’une sauce miso, poulet cuit à la vapeur, condiments assaisonnés au sésame grillé, yuzu et autres délices locaux. A la fin du repas seulement surgit la soupe miso (celle qu’on sert dans les restaurants japonais français en début de menu) accompagnée d’un bol de riz cuisiné selon la saison en cours et une tasse de thé vert grillé au goût de noisette. C’est tourbillonnant ! Compter deux heures pour un menu truffé de surprises…
« Le » bar
Un bar à cocktail, le Royal, presque caché derrière une discrète porte, participe à la légende des lieux. C’est ici que le premier « bartender » japonais vit le jour. Ici également que fut composée l’une des premières listes de vins français d’envergure, pendant les trente glorieuses, quand la France faisait figure de modèle d’élégance aux yeux des Japonais (rassurons-nous, c’est toujours le cas aujourd’hui).
Le Spa
La France, justement, est présente au sein du Palace Hôtel Tokyo, via le spa Evian, le premier à avoir ouvert au Japon. Piscine de 20 mètres de long, maculée de mosaïque bleue, jacuzzi, soins à la carte. L’esprit est celui du Lac Léman transposé dans une agglomération – la plus grande du globe – comptant plus de 40 millions d’habitants. Soit une bulle de douceur dans une ville vibratoire…
Une curiosité à visiter
La chapelle dans laquelle des mariages sont donnés chaque week-end au Palace Hotel Tokyo, encore une tradition japonaise. Le pays a beau être bouddhiste, se marier dans un cadre chrétien est le comble du raffinement. Aussi, le Palace Hôtel Tokyo propose une petite chapelle tout de blanc vêtue, surmontée d’arcs de bois faisant penser à du papier japonais, aussi légers que peuvent l’être des feuilles de dessin. Une immense baie vitrée donne – on y revient toujours – sur l’élégante entrée du Jardin Impérial.
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